mardi, novembre 06, 2007

Quand la gourmandise est trop forte

Dans notre nouvelle maison nous sommes désormais dotés d'un cellier (pièce sans fenêtre destinée à contenir un bordel sans nom sous prétexte qu'elle n'a pas de fenêtre).

Cette pièce a la particularité architecturale de contenir un reste de tour (notre maison datant de 1722) recouverte de plaques de contre plaqué. Derrière on peut apercevoir de la pierre apparente. Charmant non ?!

Voilà plusieurs jours que notre chasseresse/chien-chien/marmotte née chat (Pixelle la bien nommée) regardait avec attention entre deux étagères. Rien d'inquiétant en soi, elle fixait de la même manière l'écart entre la gazinière et l'évier dans notre ancienne maison, sans raison, elle est comme ça, elle yoyote un peu mais on l'aime bien !
Mais un jour, débarquant dans ce cellier je vois filer sous mes pieds une petite bête, qui va directement se réfugier sur l'étagère-à-nourriture, elle s'arrête, me regarde 'la garce !), et part filer entre les pierres.
Après un rapide état des lieux la vilaine avait entamé mon stock de risotto à la Milanaise ! La petite peste ! C'est sûr, dans le Poitou on ne trouve pas de risotto à la milanaise dans tous les celliers !

Ni une ni deux, M. Maoria file acheter une tapette à souris. J'y accroche, avec regret, le dernier morceau de fromage de brebis.
Au bout de quelques heures verdict : le fromage a été mangé, la souris court toujours !
Je réitère la tentative de meurtre pour la cause du risotto, mais rien n'y fait ! Fromage de brebis, chèvre, fromage à raclette ! Tout y passe ! Mais la souris est toujours dans la nature (enfin dans le cellier).

Je retourne au magasin (dommage que je n'habite pas Montmartre, je serai allée dans le magasin d'extermination que l'on voit dans le film ratatouille) acheter une cache.
"C'est radical !" me dit le vendeur ! Ouf !

Après une heure pour essayer de voir comment cette machine fonctionne, c'est bon elle est en place.
Au bout de quelques heures, Pixelle campe devant la porte ! J'ouvre !! Ah ah voilà la bête !


Ce qui est "bien" avec ces cages c'est que la souris ne meure pas (mon second prénom c'est Gandhi). Je relâche donc la bestiole dans le jardin, en lui donnant l'ordre de ne jamais revenir.

Bon, par précaution, je remets le piège en place (on s'est jamais si la famille a élu domicile entre le mixer et l'appareil à croque monsieur). Une heure plus tard : une nouvelle souris attrapée. Inquiétant ...
Mais voilà que le lendemain une nouvelle souris est attrapée ! M. Maoria me soumet l'idée de marquer la souris. Ne disposant pas de fer rouge, je sacrifie mon vernis à ongle pour tartiner du rouge sur la queue de la souris.

Et ce matin, une nouvelle souris dans le piège, avec la "marque". Malheureusement, elle n'avait compris qu'à moitié la leçon : elle n'y a mis qu'une patte, celles de derrière sont donc restées coincées entre la "porte" et l'extérieur. c'est donc une souris morte que nous avons retrouvé ce matin.

La morale de l'histoire : cette souris a succombé à la gourmandise (4 fois ! sans compter les multiples tentatives avec la tapette), elle l'a payée de sa vie.

Bon moi je mangerais bien un risotto, kikenveut ?

1 Comments:

Blogger Noémie said...

Alors là le coup du vernis génial!!
Moi je serai pour l'extermination des souris, gacher du risotto, quel sacrilège!

9 novembre 2007 à 18:33  

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